Chef en vedette : Blair Hardiman – Un parcours ancré dans la famille et la passion
À seulement 31 ans, Blair Hardiman, le chef d’entreprise de Notre Boeuf de Grâce, a déjà bâti une carrière impressionnante dans l’industrie culinaire. Basé à Montréal, au Québec, Blair a été très tôt inspiré par son père, qui était le chef d’une compagnie de services traiteur locale. Ayant grandi entouré de nourriture, Blair a appris les tenants et les aboutissants de la cuisine dès son plus jeune âge. « Je n’ai jamais suivi de formation culinaire officielle; tout ce que je sais, je l’ai appris de mon père », dit-il. Ce qui a commencé par aider à préparer le souper à l’âge de quatre ans s’est transformé en une véritable passion, alors que Blair a fini par travailler pour l’entreprise de son père, Catering By George, tout au long de son adolescence.
Aujourd’hui, Blair dirige l’équipe culinaire de Notre Boeuf de Grâce, un concept de hamburger gastronomique connu pour ses ingrédients de haute qualité et ses saveurs uniques. Son exposition précoce à la cuisine a non seulement façonné ses compétences, mais lui a également inculqué une profonde appréciation des ingrédients simples et frais, une philosophie qu’il transmet dans tous les plats qu’il crée.
Ce qui motive Blair après des années de travail dans l’industrie, c’est l’apprentissage continu qui vient avec le rôle de chef. « Ce que je préfère dans cette industrie, c’est l’apprentissage continu », dit-il. « Qu’il s’agisse de nouvelles techniques, recettes ou idées, il y a toujours quelque chose de nouveau à apprendre. » Pour Blair, la cuisine va au-delà de la simple création de repas; c’est une façon de partager une partie de lui-même avec les autres. Qu’il prépare des hamburgers gastronomiques à Notre Boeuf de Grâce ou qu’il cuisine pour ses amis et sa famille, Blair trouve la joie de rassembler les gens grâce à la nourriture. Sa motivation est alimentée non seulement par les défis techniques de la cuisine, mais aussi par les liens émotionnels et sociaux que la cuisine crée. Pour Blair, cuisiner, c’est donner, que ce soit aux clients de son restaurant ou à ses proches à la maison, et partager sa créativité, sa passion et son amour de la cuisine avec les autres.
Si Blair s’épanouit dans son travail, il n’hésite pas à parler franchement des défis de l’industrie culinaire. « Ce n’est certainement pas pour les âmes sensibles », admet-il. L’industrie de la restauration est réputée pour ses longues heures de travail, ses jours fériés travaillés et ses exigences physiques. L’un des plus grands défis auxquels Blair fait face est de trouver le bon personnel, des personnes qui sont non seulement passionnées, mais aussi prêtes à s’engager dans l’horaire éprouvant de l’industrie. Blair comprend que tous ceux qui aiment cuisiner ne sont pas faits pour la cuisine professionnelle. « Il y a une grande différence entre aimer cuisiner et aimer cuisiner de façon professionnelle », dit-il. L’environnement trépidant et stressant d’une cuisine de restaurant nécessite un certain type de personne, quelqu’un qui s’épanouit sous pression. Pour ceux qui envisagent une carrière dans le monde culinaire, Blair conseille de travailler un été dans un restaurant avant de s’engager à l’école culinaire. Les aspirants cuisiniers ont ainsi l’occasion de se rendre compte par eux-mêmes de l’intensité de ce secteur.
L’un des aspects que Blair aime le plus dans son rôle chez Notre Boeuf de Grâce est l’engagement de l’entreprise envers la communauté. « Nous sommes très axés sur la communauté », dit-il. Le restaurant s’associe fréquemment à des organismes de bienfaisance pour créer le hamburger spécial du mois, dont les bénéfices sont versés à une association caritative choisie. De plus, il participe à diverses collectes de fonds tout au long de l’année, en donnant de la nourriture à ceux qui en ont besoin ou en recueillant des fonds pour des causes importantes. Pour Blair, cet engagement communautaire fait partie intégrante de son travail. Il ne s’agit pas seulement de servir des hamburgers gastronomiques; il s’agit d’avoir un impact positif dans la communauté et d’utiliser sa plateforme en tant que chef pour redonner au prochain.
Lorsqu’on lui demande ce que la cuisine lui a appris, Blair réfléchit à l’importance de la patience et de la simplicité. « Travailler dans le domaine de l’alimentation m’a vraiment appris que la simplicité peut être la clé », explique-t-il. Au début de sa carrière, Blair avait l’habitude de superposer de nombreuses saveurs dans ses plats, mais avec le temps, il a appris à apprécier la beauté de la simplicité. « Au fur et à mesure que je grandissais et que je me développais, j’ai commencé à me rendre compte qu’une bonne nourriture fraîche en soi était incroyable. Laissez ces ingrédients briller! » Cette philosophie est au cœur du style culinaire de Blair à Notre Boeuf de Grâce, où l’accent est mis sur des ingrédients de haute qualité qui parlent d’eux-mêmes. Qu’il s’agisse d’un hamburger parfaitement cuit ou d’une sauce soigneusement préparée, l’approche de Blair est de laisser chaque composant se démarquer, créant un plat qui est meilleur que la somme de ses parties.
Pour ceux qui viennent de commencer leur parcours culinaire, Blair offre quelques conseils précieux. Il a vu beaucoup de gens consacrer beaucoup de temps et d’argent à l’école culinaire uniquement pour se rendre compte que l’environnement stressant et à haute pression ne leur convient pas. Bien que l’école culinaire puisse fournir une base solide, Blair croit que l’expérience directe dans une cuisine professionnelle est la meilleure façon de savoir si c’est le bon chemin. Blair encourage les aspirants cuisiniers à relever les défis et à profiter des avantages de l’industrie. Ce travail peut être difficile, mais pour ceux qui ont une passion pour la nourriture et un amour de l’apprentissage, il peut s’agir d’une carrière incroyablement enrichissante.
Blair a également mentionné son expérience de travail positive avec Foodbuy, qui a joué un rôle essentiel pour l’aider à développer son entreprise culinaire. Il a dit qu’il avait choisi Foodbuy parce qu’il appréciait l’approche de vente de Peter Moschonas et qu’il lui a rapidement fait confiance pour son entreprise. Blair a mentionné qu’il pensait que Peter était un « franc-tireur » et qu’il appréciait la façon dont il lui disait ce que Foodbuy pouvait et ne pouvait pas faire pour lui, en veillant à ce qu’il n’y ait pas de fausses promesses. Malgré le fait que leur réunion n’a duré qu’une heure, Blair savait à la fin de celle-ci qu’il opterait pour Foodbuy en raison de l’approche honnête et directe de Peter.